Les protéines alternatives pourraient remplacer les deux tiers de la viande et des produits laitiers en Europe d’ici 2050, selon une étude de la Green Alliance, une organisation caritative et groupe de réflexion environnemental britannique. Cela pourrait devenir un moment clé dans la réduction significative de l’utilisation des terres dans dix pays européens, dont le Danemark, la France, l’Allemagne et d’autres.

Les experts affirment que la production traditionnelle de viande et d’autres produits d’origine animale occupe désormais trop de terres sur la planète. À cet égard, les protéines alternatives deviennent un outil important pour compenser la consommation de viande et de lait, réduisant ainsi l’impact négatif sur l’environnement.

Les technologies telles que la fermentation de précision et la culture de la viande sont considérées comme particulièrement prometteuses. Un niveau élevé d’innovation pourrait conduire à ce que les protéines alternatives deviennent une source nutritionnelle majeure à l’avenir.

On prévoit que d’ici 2050, des protéines alternatives remplaceront la majorité de la viande et des produits laitiers consommés en Europe. Cela contribuera à réduire la dépendance à l’égard des importations et à libérer une vaste superficie de terres pouvant être utilisée pour la restauration de la faune.

Potentiellement, si l’Europe passe à des protéines alternatives, cela pourrait ouvrir la possibilité de libérer une zone équivalente à la taille de la France. Cela créera une opportunité unique de restaurer et de préserver les écosystèmes naturels en Europe.